Vertical printemps, tirages numériques sur Dibon et treillis soudés, format variable, 28 pièces, 2013.

Lieu : Jardin de la Roquette, Paris.

 

Divaguer, délivrer, décloisonner, radoter, errer, vagabonder, rider, potiner, jacasser, dénoncer, fulminer, bêtise, laquelle de toutes ces expressions correspond le mieux à la situation socio-politique dans laquelle nous vivons aujourd'hui et qui s'inscrit dans un monde complètement contradictoire.

 

Pendant que les hommes politiques de la planète se disputent les bonnes places à saisir et ce, quel que soit les moyens employés pour y parvenir, quitte à faire céder des baux commerciaux coûte que coûte. Des morts cherchent désespérément leurs derniers refuges ne trouvant mieux que de se faire loger dans des jardins publics, ayant un accès interdit à une dernière demeure digne.

 

En Syrie, récemment et peut-être bien ailleurs, on n'a pas trouvé mieux que d'enterrer les victimes de la répression syrienne, dans les jardins publics.

Faute de places ou d'accès, peut-être les deux à la fois, la population locale serait-elle arrivée à une situation où elle se trouve obligée d'enterrer ses morts à la verticale ?